vendredi 11 janvier 2008

Pétition en ligne, solidarité avec Yann et Pierre

Pour signer la pétition en ligne :
http://www.comite-justice.c.la

Cette pétition est actuellement soutenue par diverses organisations :

Organisations nationales :
Coordination des Groupes Anarchistes, Fédération SUD-Etudiant, Maulets, Alternative Libertaire, Sindicat d'Estudiants dels Països Catalans, Fédération Anarchiste, Réseau No Pasaran, Confédération Nationale du Travail-Fédération des Travailleurs de l'Education, Les Alternatifs, Brigada Catalana-Veneçolana Alí Primera, Endavant-OSAN, Coordinadora d'Assemblees de Joves de l'Esquerra Independentista, Coordinadora Obrera Sindical, Fédération Sud-Education, Brigada Catalana-Cubana Venceremos, Fédération SUD-Rail

Organisations des Pyrénées-Orientales :
Groupe Puig Antich (CGA), SUD Etudiant Perpignan, Maulets Rosselló, Union locale CNT-AIT de Perpignan, SUD Education 66, Ligue Communiste Révolutionnaire 66, L'Art ou Cochon, CNT Education 66, Solidaires 66, CNT 66, les Alternatifs catalans, SUD Santé-Sociaux 66, Groupe Français d'Education Nouvelle 66, Ligue des Droits de l'Homme 66, Lutte Ouvrière 66

Autres signataires :
Fédération Syndicale Etudiante-Pau, Le Jura Libertaire, Alternative Libertaire-Montpellier, CNT-Paris III, CNT Jura, Comité anti-répression-Lyon, Librairie Scrupule-Montpellier, Diari Sa Meua, Casal Jaume Ier d'Elx, Associació Cultural de Vilafranca del Penedès-La Fornal, Collectif FSA-Reporter multimédia indépendant

http://www.comite-justice.c.la

jeudi 27 décembre 2007

Deux étudiants gardés à vue, et poursuivis

Justice Pour Pierre et Yann


La contestation et la grève demeurent aujourd’hui encore des moyens de lutte reconnus et légaux, même si certains désireraient les voir privés de tout contenu, sinon totalement abolis…
La lutte contre la LRU et les divers mouvements d’occupation, un peu partout dans l’hexagone, et notamment à Perpignan, ont montré une grande détermination et une grande maturité.
Les adversaires de cette lutte, et ils sont nombreux, ont montré tout au long du conflit le peu de cas qu’ils font d’une simple attitude «démocratique», eux qui ne se privent jamais de parler au nom de cette même «démocratie»…Une importante partie de la communauté «universitaire», sur Perpignan notamment, a joué le pourrissement du conflit quasiment dès son origine…
Malgré les votes successifs et majoritaires en faveur du blocage de la Fac, les manœuvres n’ont jamais cessé, manœuvres qui tendaient à discréditer le mouvement et ses militants les plus en vue !
Les responsables de l’Université ne reculèrent devant rien allant même jusqu’à entretenir un climat d’affrontement au besoin en permettant aux anti-grévistes de disposer, tout au long du conflit, d’un amphi -l’Amphi 3- situé à quelques mètres de l’Amphi 4, tenu par les grévistes…
Aujourd’hui le président de l’U.P.V.D. et une partie des enseignants opposés au mouvement de grève, ont assigné en «justice» deux camarades étudiants, militants de la Coordination des Groupes Anarchistes, du syndicat SUD Etudiant, et pour l'un d'entre eux de l'organisation Maulets, aux fallacieux motifs de «dégradations ; vol ; menaces de mort…».
Ce sont ces mêmes enseignants qui se sont illustrés, sans ambiguïté aucune, par des attitudes provocatrices voire violentes. Des attitudes manquant totalement de « mesure » d’autant qu’elles émanaient d'individus ayant la tâche d’instruire, de guider, d’encadrer, d’aider mais jamais, au grand jamais, d’insulter, de provoquer, de frapper, etc…
Sur la base des plaintes déposées par les instances de l'Université et par ces enseignants, mercredi 19 décembre au petit matin Yann et Pierre, ont été arrêtés à leur domicile. La police a procédé à une perquisition à leur domicile et à la saisie de leurs ordinateurs.
Nos deux camarades font les frais de la volonté du pouvoir de discréditer et criminaliser partout la lutte contre la LRU qui agite les universités depuis le mois d'octobre.
A l'issue d'une garde à vue de 48h, auxquelles il faut ajouter 7 heures d’enfermement au tribunal, aucune des charges initiales n’a été retenue contre eux. Des plaintes nominatives d’outrages ont été déposées par des enseignants à l'encontre de Pierre et Yann. Uniquement
à partir de ces accusations, ils sont placés sous contrôle judiciaire :
- il leur est interdit de sortir des limites territoriales : le département des Pyrénées-Orientales,
- il leur est interdit de se rendre à l'Université de Perpignan, sur le campus universitaire, au restaurant universitaire,
- ils doivent s’abstenir de tout contact entre eux, mais aussi avec l’ensemble du personnel de l’Université…

Alors qu'il y a présomption d'innocence, ce type de contrôle tend à accréditer la thèse inepte que Yann et Pierre sont de dangereux individus, et qu’ils sont coupables avant même d’avoir été jugés ! Pierre et Yann n’ont reconnu aucun des actes, aucune des déclarations, aucune des charges qui leur étaient imputés !
Un des effets de ces mesures iniques revient à interdire à nos camarades d'aller à la fac et donc de poursuivre leurs études. C’est démentiel dès lors que les «plaignants» déclaraient n’agir qu’en vertu de la seule «liberté pour tous de suivre les cours...» Nous dénonçons ces pratiques qui font encore monter d'un cran la répression sur les mouvements étudiants. Nous dénonçons ces mesures d'acharnement qui ont pour but de les faire rentrer dans le rang.
-Nous réclamons l'annulation du contrôle judiciaire infondé auquel Yann et Pierre sont soumis.
-Nous dénonçons par avance toute tentation de monter artificiellement des poursuites contre eux.
-Nous réclamons l’arrêt de la procédure à l’encontre de Pierre et Yann
-Nous appelons l'ensemble des acteurs des luttes étudiantes et plus largement du mouvement social à se solidariser et à réagir à ces tentatives de criminalisation des luttes.



Une pétition sera bientôt diffusée sur Internet, mais aussi à l'Université et à plusieurs points dans Perpignan.

samedi 1 décembre 2007

Escalade de la violence

Après la soirée de vendredi, il est temps pour nous de recadrer les choses.

Comme cela nous l'avait été annoncé par l'administration, bien au courant du fait puisqu'elle s'était réuni derrière les préfabriqués, en cachette, avec les anti-bloqueurs, un appel à un débloquage violent avait été fait pour 21h30. Il était également dit que l'on pouvait craindre la présence de membres d'organisations groupusculaires d'extrême droite. Devant la menace d'attaques fascistes, nous avons décidé de ne pas abandonner l'occupation, et par là-même de ne pas les laisser "gagner". C'est pour cela que nous nous sommes préparés et armés de manches à balai et autres barres, en espérant que ce serait suffisant pour les intimider, et qu'ils ne viendraient pas. Malheureusement, un groupe d'une 50aine de personnes, également armées de batons contrairement à ce qu'ont pu dire certains médias, a déboulé sur le campus en chantant la Marseillaise (et ont même été vus en train de faire de splendides saluts nazis...). Les vigiles de l'université ont pu les contenir, alors que la police observait tranquillement le spectacle depuis l'extérieur de l'université...
Alors que les étudiants grévistes se repliaient dans l'amphithtéâtre occupé, suite à une première "dispersion" des anti-bloqueurs, ces derniers sont revenus à la charge, toujours sous les yeux de la police, qui a fini par intervenir, une fois la bataille terminée... Seuls la patience et le calme des grévistes (alors que les anti-bloqueurs ne cessaient de nous provoquer) expliquent qu'il n'y ai pas eu d'affrontements physiques. Nous n'étions pas là pour nous battre, mais pour nous défendre en cas d'agression, agression programmée, rappelons-le.

Le comité de grève condamne également le rôle des médias, et particulièrement de France 3, dans la montée des tensions. A la recherche du sensationnel, ils n'ont pas douter à faire un appel public au débloquage violent au JT régional du vendredi soir, et donner même l'heure du rendez-vous. Où est l'information là-dedans? Quel rôle joue ce média dans le mouvement? Evidemment, ces mêmes journalistes étaient présents à 21h30 précises et n'ont pas hésiter à nous filmer en cachette, après nous avoir promis de ne pas nous filmer. Ce média a fait preuve d'un manque cruel d'intégrité et le comité de grève s'engage à ne plus répondre à ces journalistes, qui déforment et adaptent l'information à leur sauce.

Mais surtout, le comité de grève dénonce l'attitude du président de l'université de Pepignan. Pour son premier mandat, Benkhelil montre son incompétnce en matière de gestion des crises. Il est obnubilé par la reprise des cours, et en oublie les règles minimales de sécurité. Il encourage les étudiants anti-bloqueurs à venir déloger, en faisant usage de la violence, les étudiants qui bloquent... Il ment, sans cesse, aux médias qui l'interrogent sur le mouvement, et ne se tient jamais à ce qu'il dit ou promet... Il refuse de communiquer avec les grévistes et de reconnaître les AG étudiantes, dont le cadre a été fixé après consultation entre anti-LRU, pro-LRU et administration... Il n'hésite pas à menacer ou intimider les grévistes qui occupent l'université, et va même jusqu'à couper l'électricité du bâtiment occupé. Benkhelil applique des techniques de siège, de guerre.
Pour toutes ces raisons, et devant l'évidence de con incapacité à gérer dans le calme et dans le respect une université, nous demandons la démission de Benkhelil, comme de tous les présidents d'université qui ont fait appel aux forces de l'ordre pour évacuer les facs!

lundi 26 novembre 2007

COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE

Appel de Lille - 25 novembre 2007

Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l’appel suivant. Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.

Nous rejetons la LRU parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-e-s de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d’université en véritables managers.

Nous refusons la logique d’autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l’Etat, et donc l’augmentation à terme des frais d’inscription. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université, qui remet en cause l’accès de tous à l’université.

La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d’un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu’il y a un problème dans les universités, et qu’il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu’elle nous promet. C’est pourquoi nous demandons au bureau national de l’Unef de prendre clairement position pour l’abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu’au retrait de cette loi.

La LRU n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c’est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-e-s mobilisé-e-s.

Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Etudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l’éducation, c’est notre avenir qui est menacé. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Français-e-s et Etranger-e-s dans l’accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d’être solidaires des salarié-e-s qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d’achat.

Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu’il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu’il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.

En effet, la LRU n’est pas une loi isolée mais fait partie d’un contexte de casse généralisée du service public dû à une libéralisation grandissante de la société et de l’économie française, ce que nous condamnons.

Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-e-s à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l’Education Nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.

La plupart des présidents d’université étant en faveur de la LRU, ils n’hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c’est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l’amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.

Nous réclamons la démission des présidents d’universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l’expulsion de sans-papiers.

Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des Assemblées Générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des Assemblées Générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause. C’est aux grévistes d’organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d’université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.

Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.
Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.

Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l’offensive du gouvernement.

Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l’Etat dans le financements de l’enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l’augmentation des salaires et du point d’indice dans la fonction publique....

- Nous reprenons l’appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation 27 novembre.

- Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.

- Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le 3 décembre.

- Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le 4 décembre.

- Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.

- Nous appelons tous les jeunes et les salariés à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève.
- Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.

dimanche 25 novembre 2007

Le CA s'était prononcé contre la loi !

Un enseignant nous a donné cette information:

Comme près de la moitié des universités, le Conseil d'Administration de l'UPVD s'est effectivement prononcé contre la loi d'autonomie cet été (voir ci-dessous). Cela n'a pas empêché la CPU (Conférence des Présidents d'Université) d'adopter une position contraire : s'il en était besoin, cela montre bien la véracité de ce que nous dénonçons et qui va empirer avec la LRU, c'est-à-dire l'existence de présidents plenipotentiaires qui se moquent bien de ce que les conseillers du CA peuvent penser.
Vous pouvez trouver motions et infos sur la LRU sur le site http://www.universite-democratique.org/

Pour information, voici donc la motion votée par le CA du 6 juillet de l'université de Perpignan.

Motion ADOPTEE à la majorité, 7 pour, 2 contre, 20 abstentions, la présidence de l'université s'étant prononcée de manière très favorable sur le projet de loi, le courage de certains a flanché au moment de voter (à main levée). Certains conseillers ont refusé après le vote d'admettre que la motion avait été adoptée... il aurait fallu qu'ils ne s'abstiennent pas... les motions s'adoptent à la majorité simple et pas à la majorité absolue !!

La motion était proposée par les syndicats de l'UPVD suivants : FERC-Sup-CGT, SGEN-CFDT , SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNPTES-UNSA.

Texte de la motion :
Le conseil d’administration de l’université de Perpignan ViaDomitia, réuni le 6 juillet 2007, juge que le contenu du projet de loi «portant organisation d’une nouvelle université» n’estpas acceptable, en dépit du retrait par le gouvernement de l’article de la loi sur la sélection en master.
Ce texte institue une autonomie concurrentielle des universités et ouvre la porte à leur développement inégalitaire favorisé par la course aux financements et par le désengagement de l’Etat. Il met à mal les métiers des personnels, à commencer par ceux des enseignants-chercheurs, des chercheurs, et leurs conditions de recrutement. Il déroge gravement au statut de la fonction publique en autorisant les présidents d’université à recruter des personnels contractuels pour remplir des missions pérennes de service public, notamment pour des emplois techniques et administratifs. Il ne répond pas aux besoins de la société en matière d’enseignement supérieur et de recherche.
Le Conseil d’Administration dénonce le refus du gouvernement, en dépit des promesses électorales d’engager un collectif budgétaire pour améliorer, dès la rentrée, les conditions d’études et de vie des étudiants, la situation des universités, de la recherche publique, de leurs personnels.
Le Conseil d’Administration de l’Université de Perpignan Via Domitia demande que le gouvernement mette en place un véritable débat sur les enjeux essentiels de l’enseignement supérieur et de la recherche et qu’il respecte le temps nécessaire pour une consultation la plus large possible sur l’amélioration nécessaire de la situation des universités.

vendredi 23 novembre 2007

Le blocage continue !

Le comité de grève des étudiants de Perpignan communique:
Les étudiants, réunis en Assemblée Générale mercredi 21 novembre, ont largement reconduit le blocage de l'Université jusqu'à mercredi prochain. Malgré cela, la présidence de l'université a organisé durant plus de 24h, jeudi et vendredi, une consultation par Internet qui portait sur la reprise des cours. Nous considérons que cette consultation est un désaveu de l'Assemblée Génrale souveraine des étudiants, et qu'elle rentre dans une volonté de casser le mouvement à Perpignan. Le comité de grève réaffirme les positions de l'AG et assure qu'il mettra en oeuvre tout ce qu'il jugera nécessaire au blocage des cours, même si la présidence ne se soumet pas aux décisions des étudiants.
Nous invitons les étudiants à participer aux différentes actions et manifestations, et à participer à l'AG du mercredi 28 novembre, à l'université.
http://www.greve-perpignan.blogspot.com

Le SNESUP de l'Université de Perpignan communique :

Non à un vote électronique bâclé !

Les étudiants se sont prononcés à une bonne majorité (55%) pour la poursuite du mouvement contre la LRU.

Notre direction à imposé une nouvelle consultation des étudiants par vote électronique.

- Pourquoi cette consultation se fait-elle au lendemain de l' AG ?

- Le résultat du vote d'hier est il considéré illégitime par la direction ? Si oui, pourquoi?

- Une telle précipitation ne permet pas la mise en place d'un véritable dispositif de contrôle sur cette nouvelle procédure.

- Qui à le droit de voter ? Les étudiants hors campus (délocalisation) peuvent ils voter ? sur le campus, ceux dont les cours sont toujours assurés dans le cadre de formation payante vont ils voter ?

- Ce délai est un déni de démocratie dans la mesure où les deux parties n'ont pas pu présenter leurs arguments aux électeurs.

Face à la précipitation, aux incertitudes et aux inquiétudes que soulève cette mesure, le bureau du Snesup de l'UP demande à ce que la procédure de vote soit immédiatement arrêtée.